Législatives 2024 : les élus de la majorité en ballotage après le premier tour

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Le sursaut espéré par le parti d'Emmanuel Macron n'a pas eu lieu lors du premier tour des élections législatives. De nombreuses personnalités du gouvernement sont en difficulté.
Législatives 2024 : les élus de la majorité en ballotage après le premier tour Le sursaut espéré par le parti d'Emmanuel Macron n'a pas eu lieu lors du premier tour des élections législatives. De nombreuses personnalités du gouvernement sont en difficulté. (France 2)
Article rédigé par France 2 - S. Soubane, A. Canestraro, France 3 Régions
France Télévisions
Le sursaut espéré par le parti d'Emmanuel Macron n'a pas eu lieu lors du premier tour des élections législatives. De nombreuses personnalités du gouvernement sont en difficulté.

Des figures de la macronie défaites. Parmi les 24 ministres candidats dans leur circonscription, aucun n'a été élu au premier tour des élections législatives, dimanche 30 juin. À Tourcoing (Nord), le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, n'a qu'une très courte avance sur le Rassemblement national, avec 36% des voix contre 34%. Candidat de la 10ᵉ circonscription du Nord, il appelle à " faire barrage au Rassemblement national".   

L'élection repose entre les mains des électeurs de gauche

Dans le Calvados, le résultat est encore plus sévère pour Élisabeth Borne, l'ancienne Première ministre, qui est devancée de huit points par le RN. Mais elle pourrait bénéficier du retrait de la candidate du Nouveau Front populaire. Elle appelle les électeurs de gauche à se rassembler derrière elle. Certains membres de la majorité présidentielle font même le choix de se retirer, à l'image de Sabrina Agresti-Roubache arrivée en 3ᵉ position du scrutin, loin derrière le RN, à Marseille (Bouches-du-Rhône). Marc Fesneau ou Agnès Pannier-Runacher ont également largement été devancés. Pour ces candidats, l'élection repose désormais entre les mains des électeurs de gauche.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.