: Vidéo Législatives 2024 : "Je ne laisserai pas l'impérialisme russe absorber un Etat allié comme l'Ukraine", assure Jordan Bardella en débat avec Gabriel Attal et Olivier Faure
Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, a assuré jeudi 27 juin qu'il ne laisserait pas "l'impérialisme russe absorber un Etat allié comme l'Ukraine" lors du débat sur France 2 avant le premier tour des élections législatives, le 30 juin. Interrogé sur la guerre en Ukraine, il a également répété qu'il refuserait l'envoi de soldats français sur le sol ukrainien s'il devenait Premier ministre à l'issue des élections législatives, en référence aux propos d'Emmanuel Macron qui a plusieurs fois évoqué cette hypothèse.
"Ma position est très simple sur ce conflit (...) Elle n'a jamais varié. C'est celle d'un soutien à l'Ukraine et éviter une escalade avec la Russie qui est, je le rappelle, une puissance nucléaire", a-t-il déclaré. "Je suis opposé à l'envoi de missiles longue portée qui nous mettraient en position de cobelligérance", a continué Jordan Bardella.
L'envoi de troupes en Ukraine, une "ligne rouge" selon Olivier Faure
Le Premier secrétaire du PS, Olivier Faure, qui représente le Nouveau Front populaire, a aussi exclu l'envoi de troupes au sol, qu'il a qualifé de "ligne rouge". "Cette histoire, ce n'est pas que celle des Ukrainiens, c'est aussi la nôtre. Cette frontière, c'est aussi celle de la liberté. (...) C'est pour ça que nous devons soutenir les Ukrainiens", a aussi dit Olivier Faure. Le Premier ministre, Gabriel Attal, a lui mis en garde contre les conséquences d'une défaite ukrainienne : "une inflation qui exploserait", "une facture énergétique qui exploserait davantage", "une vague migratoire".
"Quand on se bat pour l'Ukraine, on se bat pour défendre nos valeurs et aussi notre quotidien", a affirmé Gabriel Attal, qui a aussi réagi aux propos de Marine Le Pen, qui a évoqué mercredi que le titre de "chef des armées" du président de la République est "honorifique", en cas de cohabitation. "Le message envoyé par Marine Le Pen est clair, si le RN venait à gagner cette élection, il y aurait une forme de dispute entre le Premier ministre et le président de la République pour savoir qui aurait le rôle de chef des armées, c'est un message très grave pour la sécurité des Français", a dit Gabriel Attal.
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