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Emmanuel Macron "va devoir apprendre à se confronter aux idées des autres", estime Olivier Faure, avant sa rencontre avec le chef de l’État

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Article rédigé par franceinfo
Radio France

Le premier secrétaire du Parti socialiste va demander au président de la République de porter le SMIC à 1 500 euros et de "revaloriser les pensions de retraite".

Olivier Faure va dire à Emmanuel Macron "des choses très simples", et notamment que "le pays va mal". Le premier secrétaire du PS, sur franceinfo mardi 21 juin, alors qu’il sera reçu ce mardi à 11 haures par le chef de l’État. Emmanuel Macron va recevoir l’ensemble des représentants des principaux partis qui siègent à l’Assemblée nationale. "Il va devoir apprendre à se confronter aux idées des autres", a estimé le député de Seine-et-Marne, réélu dimanche.

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Pour lui, si la France "est en colère", elle "n'est pas bloquée, et il y a des politiques possibles", notamment en ce qui concerne la "revalorisation du pouvoir d'achat, du pouvoir de vivre". "S'il entend ce que lui disent les Français", à savoir "que sur les salaires, ils veulent être augmentés, nous serons là", a-t-il promis, alors que le camp présidentiel n'a plus à l'Assemblée qu'une majorité relative, insuffisante pour se passer du vote des oppositions.

"S'il veut placer le SMIC à 1 500 euros, nous serons là, s'il veut revaloriser les pensions de retraite, nous serons là, s'il veut faire en sorte que désormais, on ne puisse plus considérer qu'on peut laisser des dividendes sans verser de revenu équivalent aux salariés, nous serons là."

Olivier Faure

à franceinfo

"Il devra tenir compte de ce que dit la gauche"

La Nouvelle union populaire, écologique est sociale (Nupes), dont le PS fait partie, va-t-elle s'opposer systématiquement au gouvernement, à l'Assemblée ? "Dans le quinquennat précédent, j'ai voté des textes qui me paraissaient aller dans le bon sens, mais je voudrais aussi qu'il [Emmanuel Macron] entende que cette fois-ci, il n'a pas de majorité absolue et qu'il devra donc tenir compte ce que lui dit la gauche", a-t-il affirmé

Pour autant, "on ne peut pas accepter une revalorisation" de 4% des retaites "qui serait inférieure au niveau de l’inflation" estime Olivier Faure. "C'est une évidence", la hausse des retraites doit se faire "a minima au moins au niveau de l’inflation".

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