: Vidéo Législatives : Luc Carvounas lance un appel "au rassemblement de tous les électeurs de la gauche française"

"Je n'ai ni la grande gueule de bois, ni la petite, j’ai beaucoup d’énergie", a affirmé ce lundi sur franceinfo Luc Carvounas. Le sénateur-maire d’Alfortville, porte-parole national de la campagne du PS aux législatives, candidat dans la 9e circonscription du Val-de-Marne est arrivé en deuxième position au premier tour avec 20,5% des voix, derrière la jeune Gaëlle Marseau (29,2%), candidate de La République en marche. Il était l'invité de franceinfo lundi 12 juin.

"Où est l'appétence de cette nouvelle page ?"

"Je suis au second tour, je suis arrivé devant dans ma commune à Alfortville et le total gauche dans ma circonscription est très largement devant", a-t-il ajouté. "Je me bats pour aller chercher notre électorat de gauche", a-t-il lancé. En effet, "moins d'un électeur sur deux s’est déplacé hier alors qu’on nous dit depuis cinq semaines que nous réécrivons une nouvelle page de l’histoire de la vie politique française", a-t-il affirmé, "mais où est l’appétence de cette nouvelle page ?", s'est-il demandé.

"Je lance un appel très simple à tous les électeurs de Pierre Laurent, de Jean-Luc Mélenchon, à tous les électeurs de cette gauche qui pèse 30% au soir du premier tour de l’élection présidentielle, cette gauche dirige des territoires comme ma commune", a martelé Luc Carvounas. Selon lui, "le PS n’est pas mort" et "la gauche française existe, elle dans bon nombre de nos territoires et mène des politiques innovantes".

Rassembler toute la gauche

Le sénateur-maire a donc appelé "au rassemblement de tous les électeurs de la gauche française", car "si cette gauche se rassemble dimanche prochain, je pense que nous pouvons avoir une centaine de députés de femmes et d’hommes qui diront non à la politique menée par un Premier ministre de droite", a-t-il poursuivi.

La gauche PS-PRG-DVG a obtenu 9,51% au premier tour des législatives dimanche. De nombreuses personnalités du PS sont déjà éliminées comme Jean-Christophe Cambadélis (16e circonscription de Paris), Benoît Hamon (11e des Yvelines), Matthias Fekl (2e du Lot-et-Garonne), Aurélie Filippetti (1ère de Moselle) ou Patrick Mennucci (4e des Bouches-du-Rhône).