Législatives : Bruno Le Maire convaincu qu'une "victoire est possible" face au "clivage extrême gauche, extrême droite"

Le ministre de l'Économie prédit "un appauvrissement" des Français avec "les projets du RN et les projets de l’extrême gauche".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Bruno Le Maire, ministre de l'Economie, le 12 juin 2024. (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS via AFP)

Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, invité de Questions politiques sur France Inter et franceinfoTV dimanche 16 juin, se dit convaincu qu'une "victoire est possible" face au "clivage extrême gauche, extrême droite".

"Les projets du RN et les projets de l’extrême gauche sont mauvais pour le pays", affirme le ministre de l'Économie. "L’extrême gauche, comme l’extrême droite, conduisent directement à un appauvrissement de tous nos compatriotes et notamment les plus modestes", assure-t-il. "Chacun doit sonder sa propre conscience, c’est ça qui me donne de l’espoir", dit Bruno Le Maire.

Dissoudre l'Assemblée nationale "est la décision d'un seul homme : le président de la République"


La décision de dissoudre l'Assemblée nationale, après le score historique du Rassemblement national aux élections européennes dimanche 9 juin, "est la décision d'un seul homme : le président de la République", Emmanuel Macron, soupire le ministre de l'Économie. Désormais, Bruno Le Maire "constate ce qu'elle a créé dans notre pays, c'est de l'inquiétude, de l'incompréhension" et "parfois de la colère".

Néanmoins, le ministre de l'Économie veut dire aux électeurs qu'"il y a de l'espoir" et que "nous ne devons pas rentrer dans ce jeu de ping-pong entre l'extrême gauche et l'extrême droite", car "l'un comme l'autre est un désastre pour notre économie". Il alerte sur le "risque d'une crise financière".

Sa "conviction absolue" est que "les projets du RN" et ceux de "l'extrême gauche sont mauvais pour le pays", parce qu'ils "conduisent directement à un appauvrissement de tous nos compatriotes et notamment les plus modestes".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.