Législatives 2024 : "Nous faisons peur" aux politiciens, affirme Edwige Diaz, députée RN de Gironde
D'après les premiers chiffres, plus de 210 candidats issus notamment du Nouveau Front populaire et d'Ensemble se sont désistés, mardi 2 juillet. L'appel à former un front républicain pour empêcher le Rassemblement national d'accéder au pouvoir largement a été largement suivi dans les circonscriptions où des triangulaires étaient attendues. Un front républicain qui déplaît au parti d'extrême droite.
"Nous faisons peur à une certaine catégorie de personnes, ces personnes s'appellent les politiciens", réagit Edwige Diaz, députée RN de Gironde. Selon elle, les députés veulent davantage sauver leur place à l'Assemblée nationale qu'agir pour la France. "Nous ne faisons évidemment pas peur aux électeurs", se rassure-t-elle. Selon l'élue, il est toujours possible pour le parti d'obtenir la majorité absolue.
Une réaction "impeccable" de la gauche
À l'inverse, Johanna Rolland, maire PS de Nantes, "salue toutes celles et tous ceux qui sont en train de faire le choix de la République, qui sentent que le moment est historique". Selon elle, le Nouveau Front populaire et la gauche a été "impeccable" dans la formation d'un front républicain. Malgré l'appel de Gabriel Attal à ne céder aucune voix au Rassemblement national, elle constate que le camp présidentiel est "éparpillé", car certains candidats arrivés troisièmes ont refusé de se désister. "Ce n'est pas sérieux", observe-t-elle.
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