Législatives 2024 : les désistements changent "la physionomie des projections", observe le politologue Dorian Dreuil

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Plus de 210 désistements ont été enregistrés, mardi 2 juillet, dans les circonscriptions où le Rassemblement national s'est qualifié. Invité du 19/20 info, le politologue Dorian Dreuil livre son explication.
Législatives 2024 : les désistements changent "la physionomie des projections", observe le politologue Dorian Dreuil Plus de 210 désistements ont été enregistrés, mardi 2 juillet, dans les circonscriptions où le Rassemblement national s'est qualifié. Invité du 19/20 info, le politologue Dorian Dreuil livre son explication. (franceinfo)
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Plus de 210 désistements ont été enregistrés, mardi 2 juillet, dans les circonscriptions où le Rassemblement national s'est qualifié. Invité du 19/20 info, le politologue Dorian Dreuil livre son explication.

Au total, près de 210 candidats se sont désistés, mardi 2 juillet pour empêcher le Rassemblement national d'obtenir une majorité absolue à l'Assemblée nationale. Ces désistements ont eu lieu dans les circonscriptions où des triangulaires étaient attendues avec des candidats du Rassemblement national. "C'était l'élément inconnu qu'on attendait depuis dimanche soir parce que ça change la physionomie des projections", estime Dorian Dreuil, politologue et expert associé à la Fondation Jean-Jaurès.   

Un rôle symbolique 

Selon lui, ces désistements pourraient peut-être "empêcher le Rassemblement national d'avoir une majorité absolue". Néanmoins, le second tour est "un scrutin qui reste ouvert" et les résultats vont "se jouer localement", nuance-t-il. Ce phénomène de désistement reste relativement inédit en France, notamment à cause du nombre de triangulaires à l'issue du premier tour. Selon Dorian Dreuil, les désistements ont un rôle mécanique, en permettant une moindre dispersion des voix contre le RN et un rôle symbolique. "Dans une carrière politique (...) il y a quelques moments où l'histoire vous regarde", observe-t-il.  

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