Législatives 2024 : "C'est la gauche qui est dans le déni de démocratie", rétorque le ministre Franck Riester au Nouveau Front populaire

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Législatives 2024 : "C'est la gauche qui est dans le déni de démocratie", rétorque le ministre Franck Riester au Nouveau Front populaire
Législatives 2024 : "C'est la gauche qui est dans le déni de démocratie", rétorque le ministre Franck Riester au Nouveau Front populaire Législatives 2024 : "C'est la gauche qui est dans le déni de démocratie", rétorque le ministre Franck Riester au Nouveau Front populaire (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo
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Invité du 11/13 info jeudi 11 juillet, Franck Riester, le ministre délégué chargé de l'Industrie, réagit à la lettre d'Emmanuel Macron et aux critiques de la gauche, qui accusent le président de "nier" leur victoire des urnes au second tour des élections législatives.

Les divisions se renforcent après la lettre aux Français publiée mercredi par Emmanuel Macron, dans laquelle il ne reconnaît aucune majorité pour le scrutin législatif, et demande aux forces politiques de "dialoguer", et trouver des "compromis". Invité du 11/13 info jeudi 11 juillet, Franck Riester, ministre délégué chargé du Commerce extérieur et de l'attractivité de France, répond aux représentants du Nouveau Front populaire, qui revendiquent leur victoire aux élections législatives dimanche soir : "C'est eux qui sont dans le déni de démocratie", estime-t-il, car "le président dit une vérité, c'est qu'il n'y a pas de majorité claire à l'Assemblée nationale".

"J'appelle chacun à la raison"

Franck Riester reconnaît toutefois la défaite du camp présidentiel : "Évidemment qu'on a perdu", concède-t-il, à l'instar de son confrère Roland Lescure, ministre délégué chargé de l'Industrie de la France, invité sur franceinfo la veille. Mais il souligne également que les forces de gauche "sont tellement loin de la majorité absolue, il y aura forcément une opposition permanente sur tous les sujets".

Et de réagir à l'appel de la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, à "mettre l'Assemblée nationale sous surveillance" : "J'appelle chacun à la raison, au calme et au respect de nos institutions", dit-il, assurant devoir "tenir compte" des voix de gauche qui lui auraient permis d'être réélu face au RN.

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