Fête de l'Humanité : malgré la volonté d'union, la gauche est toujours divisée
Ce week-end du 14 septembre, la Fête de l'Huma marque le coup d'envoi de la campagne du parti communiste pour les élections européennes de 2019. A huit mois du scrutin, la gauche semble toutefois toujours aussi divisée.
La Fête de l'Huma est le théâtre des divisions de plus en plus profondes de la gauche. Parmi les sympathisants, beaucoup regrettent les désaccords entre partis. Certains se désolent de voir des figures politiques de gauche appeler à l'unité, sans pour autant faire de même. Au stand du parti communiste, Pierre Laurent insiste sur la nécessité de trouver des points d'accord à quelques mois des élections européennes. Un message également porté par Benoît Hamon. "Il faut qu'on retrouve l'âge adulte, c'est à dire le moment où, plutôt que de se préoccuper de l'avenir de nos partis respectifs, on s'intéresse aux solutions qui permettront à la planète d'aller mieux", affirme l'ancien candidat socialiste à l'élection présidentielle de 2017.
Du mal à convaincre
Une volonté d'union également affichée par Ian Brossat, qui conduira la liste communiste aux élections européennes. "Je ne renoncerai jamais à l'objectif du rassemblement", explique le communiste. "Y compris dans la perspective des élections européennes, je tends la main à toutes les forces qui veulent une autre Europe". Mais au-delà des discours, les différentes chapelles de la gauche ont bien du mal à convaincre sur leur volonté d'unité. L'absence de Jean-Luc Mélenchon à cette Fête de l'Huma en est un signe. La France insoumise veut clairement se démarquer des autres partis. "Nous on dit, on ne peut pas transformer l'Europe sans sortir des traités", martèle ainsi le député LFI de Seine-Saint-Denis, Eric Coquerel.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.