Élections européennes : les nationalistes sont trop divisés pour s'unir et peser
Le poids des eurosceptiques et des europhobes peut-il être important au Parlement européen après les élections du 26 mai ?
Dans les sondages, la fourchette oscille entre 20 et 25% de sièges conquis au Parlement européen pour les nationalistes. Une percée limitée, mais il y a des convergences entre les populistes sur les frontières, l'identité, l'immigration, bien qu'il n'existe pas de doctrines communes si ce n'est la détestation des élites et du projet européen, note Pascal Verdeau, le correspondant de France 3 en Belgique, en direct de Bruxelles.
Des eurosceptiques sans unité
Au Parlement, l'extrême droite siège actuellement dans des groupes politiques différents. Exemple : les nationalistes d'Europe du Nord sont très libéraux et ont peu d'atomes crochus avec Marine Le Pen, qui a fermé sa porte à un parti hongrois antisémite et anti-Roms. Ces forces nationalistes sont disparates et ne pourront pas se retrouver dans un même groupe européen. Seul ciment commun : la volonté chez certains de transformer les élections européennes en référendum pour ou contre l'accueil des migrants.
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