Élections européennes 2024 : pour David Cormand, numéro 2 de la liste écologiste, faire le lien entre terrorisme et immigration est "une mauvaise chose en matière de sécurité"

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Céline Imart, agricultrice et numéro 2 de la liste LR aux Européennes et David Cormand, eurodéputé EELV, numéro 2 de la liste écologiste aux Européennes, débattent sur le plateau du 19/20 info, lundi 25 mars, en vue des prochaines élections européennes.
Élections européennes 2024 : pour David Cormand, numéro 2 de la liste écologiste, faire le lien entre terrorisme et immigration est "une mauvaise chose en matière de sécurité" Céline Imart, agricultrice et numéro 2 de la liste LR aux Européennes et David Cormand, eurodéputé EELV, numéro 2 de la liste écologiste aux Européennes, débattent sur le plateau du 19/20 info, lundi 25 mars, en vue des prochaines élections européennes. (france info)
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Céline Imart, agricultrice et numéro 2 de la liste LR aux Européennes et David Cormand, eurodéputé EELV, numéro 2 de la liste écologiste aux Européennes, débattent sur le plateau du 19/20 info, lundi 25 mars, en vue des prochaines élections européennes.

Alors que l’ONU vient de voter une résolution appelant à un cessez-le-feu à Gaza, comment se positionnent les invités ? David Cormand, eurodéputé EELV, numéro 2 de la liste écologiste aux Européennes, estime qu’Israël "doit obéir" et qu’il est "temps d’arrêter ce massacre".

De son côté, Céline Imart nuance et juge que le "cessez-le-feu doit être conditionné par la libération de tous les otages qui se trouvent pris entre les griffes du Hamas". Par ailleurs, la résolution ne doit selon elle pas "obérer le droit d’Israël à se défendre". David Cormand rappelle que "le principe juridique d’un cessez-le-feu, c’est qu’il est inconditionnel"

Immigration et terrorisme 

Concernant le rehaussement, en France, du plan Vigipirate au niveau "urgence attentat", David Cormand reconnaît qu’il est sûrement "nécessaire". Il souhaite toutefois "que l’ensemble des moyens de surveillance de police soit réservé au véritable risque terroriste dans [le] pays", et non pas à celui "des échos terroristes". Céline Imart, qui adresse son soutien aux forces de l’ordre, relie la question de la sécurité à celle de "l’immigration non contrôlée et non légale". Elle propose un "principe de double frontière au niveau européen" et que les demandeurs d’asile qui souhaitent entrer sur le sol européen adressent leur demande d’asile "depuis leur pays d’origine"

David Cormand, s'il juge le risque terroriste "extrêmement sérieux", estime qu’il n’a cependant "rien à voir" avec le flux migratoire. "Faire le lien entre les deux, c’est non seulement d’un point de vue moral absolument condamnable, mais c’est surtout une mauvaise chose en matière de sécurité. (…) On se pense en sécurité parce qu’on durcirait les contrôles aux frontières, alors que ce n’est pas comme ça que ça se passe", justifie-t-il, précisant qu’il refuse de "mêler le débat à la question du terrorisme"

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