Européennes 2024 : "Pas de jour férié quand on est en campagne", assène Gabriel Attal à sa majorité, exigeant de sa part une forte implication

"Il faut se démultiplier là où c'est utile", a déclaré le Premier ministre mardi devant le premier "comité politique" de la campagne de la majorité, au siège du parti Renaissance.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Elisabeth Borne, Edouard Philippe, Gabriel Attal, Valérie Hayer, Pieyre-Alexandre Anglade et François Bayrou arrivent pour le comité politique de la campagne pour les Européennes de la majorité, au siège du parti Renaissance à Paris, le 30 avril 2024. (JULIEN DE ROSA / AFP)

"Pas de jour férié quand on est en campagne". Gabriel Attal a demandé à ses ministres et à sa majorité de s'impliquer davantage dans la campagne des élections européennes, mardi 30 avril, où le camp présidentiel est devancé dans les sondages par l'extrême droite, et talonné par le Parti socialiste. 

"Il faut se démultiplier là où c'est utile. Le 9 mai sera une très grosse mobilisation : chaque ministre devra faire un déplacement dans son périmètre ministériel pour valoriser le bilan européen", a déclaré le Premier ministre devant le premier "comité politique" de la campagne de la majorité, au siège du parti Renaissance.

Un appel à "débusquer" les "faiblesses" des oppositions

Ce rendez-vous, auquel participaient plusieurs ministres, a porté sur trois axes : "pour quoi et pour quel idéal faire campagne", "comment nous devons valoriser le bilan de la majorité présidentielle qui est sans égal", et enfin "l'organisation pour avancer dans le même sens, en étant offensifs, percutants et efficaces".

Le chef de la majorité a invité les membres de son parti à "parler d'Europe" et à "marteler" quatre thèmes : l'agriculture, l'environnement, la réindustrialisation et la défense. Il les a aussi encouragés à "débusquer [les] faiblesses" des oppositions, et ce "sans fébrilité". "On est les seuls à pouvoir vraiment faire avancer l'Europe. On est les seuls à savoir où on veut emmener l'Europe, contrairement aux "y'a qu'à, faut qu'on" à gauche et aux "un jour c'est oui, un jour c'est non" du RN", a ajouté le chef du gouvernement.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.