Législatives : "la règle de 2017 est maintenue" et les ministres battus devront démissionner, prévient l'Elysée

France Télévisions
Publié Mis à jour
Le secrétaire général de l'Elysée, Alexis Kohler, dévoile la composition du gouvernement Borne, le 20 mai 2022. (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / AFP)

Plus de la moitié des membres du nouveau gouvernement sont actuellement candidats. Parmi eux : Elisabeth Borne, Gérald Darmanin ou encore Damien Abad.

Ce qu'il faut savoir

Un petit tour et puis s'en iront. Les membres du gouvernement qui seront vaincus dans leur circonscription lors des élections législatives en juin devront quitter leur ministère, a appris franceinfo, dimanche 22 mai, confirmant une information du Figaro. "La tradition républicaine et règle édictée en 2017 est maintenue", a affirmé l'Elysée à franceinfo. Parmi les 27 ministres, ministres délégués et secrétaires d'Etat qui constituent le gouvernement d'Elisabeth Borne, 14 sont candidats aux élections législatives, notamment la Première ministre.

>> Ce direct est désormais terminé.

Damien Abad conteste les faits. Le nouveau ministre des Solidarités "conteste avec la plus grande force" les "accusations de violences sexuelles" à son encontre, a-t-il affirmé dimanche dans un communiqué. Il réagissait après la publication d'un article de Mediapart. Selon le site d'information, deux femmes l'accusent de les avoir violées en 2010 et 2011. 

Elisabeth Borne ignorait ces accusations. La Première ministre dit avoir découvert les faits dont son nouveau ministre est accusé en lisant l'article de Mediapart. "Si la justice est à nouveau saisie, on tirera toutes les conséquences de cette décision", a déclaré la cheffe du gouvernement lors de son déplacement à Thury-Harcourt, dans le Calvados, où elle est candidate aux législatives.

Bruno Le Maire veut lutter contre l'inflation. Samedi, les ministres de l'Economie et des Comptes publics ont détaillé leur feuille de route. "Notre priorité avec Elisabeth Borne sera la protection des Français contre l'inflation", a déclaré Bruno Le Maire. "Nous allons donc nous atteler (...) à la préparation du projet de loi sur le pouvoir d'achat", a-t-il complété. Il s'agira en réalité d'un budget rectificatif qui devrait être présenté après les élections législatives des 12 et 19 juin.