DIRECT. Départementales : "Plus personne ne peut dire que Nicolas Sarkozy a manqué son retour"

Francetv info vous fait vivre en temps réel tous les résultats et les déclarations de ce dimanche soir.

Nicolas Sarkozy, le 29 mars 2015, à Paris.
Nicolas Sarkozy, le 29 mars 2015, à Paris. (ERIC FEFERBERG / AFP)
Ce qu'il faut savoir

Jour d'élections en France, ce dimanche 29 mars. Francetv info vous fait suivre en direct le second tour des élections départementales. Le premier tour a déjà permis d'élire 298 conseillers départementaux.

Une vague bleue recouvre la carte de France des départements. Selon un décompte de francetv info avant la publication des résultats pour la Guadeloupe, la droite remporte 66 départements, tandis que la gauche n'en gagne que 30. Le Front national, en revanche, ne remporte aucun département. Marion Maréchal-Le Pen a annoncé la défaite du parti dans le Vaucluse où aucune majorité claire ne se détache (6 cantons remportés par la droite, 6 par la gauche et 5 par l'extrême droite). 

 L'Essonne, la Corrèze et le Nord basculent à droite. L'Essonne, terre d'élection de Manuel Valls, bascule à droite, selon le PS ainsi que la Corrèze, département de François Hollande, le Nord, bastion de la gauche, l'Indre-et-Loire, la Seine-et-Marne, les Pyrénées-Atlantiques, la Charente et les Deux-Sèvres, l'Allier, les Côtes-d'Armor, le Territoire de Belfort, la Drôme, le Doubs, la Saône-et-Loire d'Arnaud Montebourg et la Seine-Maritime de Laurent Fabius. Le Cantal reste à droite, ainsi que la Corse-du-Sud. Le Val-de-Marne, le Gard, le Cher et le Lot-et-Garonne restent à gauche. Et exception, la Lozère, détenue par la droite, passe à gauche. 

Manuel Valls prend acte, Nicolas Sarkozy se félicite. Lors d'une allocution, le Premier ministre a reconnu que "la gauche, trop dispersée, trop divisée, connaît un net recul malgré les bons bilans des exécutifs". Selon lui, les scores du Front national sont "la marque d'un bouleversement durable" du "paysage politique" français. Le président de l'UMP s'est quant à lui félicité : "Jamais sous la Ve République, notre famille politique n'avait remporté autant de départements. (...) Les Français ont massivement rejeté la politique de François Hollande et de son gouvernement." Et de conclure sous les vivats : "L'alternance est en marche, rien ne l'arrêtera."

Une abstention stable par rapport au premier tour. Selon une estimation Ipsos/Sopra Steria pour France télévisions, le taux d'abstention pour le deuxième tour des élections départementales devrait s'élever à 49,8% sur l'ensemble du territoire, contre 49,83% au premier tour.

Retrouvez ici l'intégralité de notre live #DEPARTEMENTALES

19h16 : Grosse pression pour Christian Astruc et Marie-José Mauriège. Ces deux retraités, élus hier conseiller départementaux sans étiquette du Tarn-et-Garonne, tiennent le sort du département entre leurs mains.

Droite et gauche sont en effet à égalité en nombre de sièges dans ce département présidé par Jean-Michel Baylet, patron du Parti radical de gauche depuis trente ans. Plus d'infos dans l'article de notre journaliste Violaine Jaussent.


(PASCAL PAVANI / AFP)

18h01 : Pas vraiment. La liste Union de la Gauche ne totalise que 12 sièges au conseil départemental de l'Essonne, contre 30 pour les listes de droite. La présidence du département devrait donc logiquement revenir à un élu de droite, même s'il y a deux candidatures rivales.

18h01 : Le fait qu'il y ait deux candidats UMP dans l'Essonne peut-il offrir une voie à un président de département socialiste ?

17h59 : @anonyme : Non. Contrairement aux députés ou aux sénateurs, iI n'existe pas d'immunité pour les maires ou les conseillers départementaux, les fonctions éligibles actuelles de l'UMP Georges Tron, mis en examen dans un affaire de viols.

17h58 : Est-ce que Georges Tron sera couvert par une quelconque immunité parlementaire si il est élu ? Si c'est le cas, je comprends mieux son acharnement, sic.

17h54 : Le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, annonce que "le dialogue est renoué" avec Europe Ecologie - Les Verts. Il précise que "quatre groupes de travail [seront] mis en place". Une déclaration faite à l'issue d'une réunion des états majors des deux partis après la défaite de la majorité hier.

17h50 : Les départementales ont permis au FN d'obtenir de nombreux élus locaux. Un maillage territorial qui devrait profiter à la présidente du parti d'extrême droite au moment de déposer sa candidature à la présidentielle. Nous vous expliquons pourquoi Marine Le Pen n'aura aucun mal à obtenir ses 500 parrainages pour 2017.




(GONZALO FUENTES / REUTERS)

17h50 : "Je serai candidat à la présidence."


Le conseiller général UMP de l'Essonne et maire de Draveil ajoute qu'il compte par ailleurs "démissionner de la présidence de l'UMP dans le département de l'Essonne" pour être "libre de son expression".

17h45 : Nicolas Sarkozy, président de l'UMP, recevra le 8 avril tous les élus UMP aux départementales. Le porte-parole du mouvement, Sébastien Huyghe, l'annonce lors de son point de presse hebdomadaire.

17h45 : Mis en examen dans une affaire de viols, Georges Tron espère tout de même diriger l'Essonne, après la victoire de l'UMP hier dans le département.

Le maire de Draveil a pourtant perdu ses soutiens. Sa candidature a en effet été rejetée par les autres élus de droite, lors d'un vote, au lendemain du second tour.


Les élus départementaux de la nouvelle majorité ont préféré apporter leur soutien au maire de Montgeron, François Durovray. Il sera donc le candidat UMP à la présidence de l'Essonne lors du vote de l'ensemble des conseillers départementaux jeudi.

17h36 : Georges Tron annonce qu'il briguera finalement la présidence de l'Essonne contre le candidat "officiel" de l'UMP.

17h18 : Jean Roucas quitte Twitter après avoir associé Hitler et Hollande dans un tweet. L'ex-humoriste, membre du Front national, a aussi accusé les militants socialistes d'avoir exercé des violences à l'encontre des candidats du FN aux élections départementales. Morceaux choisis.

17h08 : @militantUMP 84 : Contacté par francetv info, Yann Bompard, fils du président de la Ligue du Sud, Jacques Bombard, et élu hier aux départementales à Orange, dément cette information.

Il nous déclare cependant : "Chaque chose en son temps. Notre but est de réaliser l'union de la droite avec un groupe UMP-FN-Ligue du Sud."


17h09 : Dans le Vaucluse, Julien Aubert a confirmé que l'UMP négociait avec la Ligue du Sud des Bompard afin de faire élire un président UMP au conseil départemental de Vaucluse. Les digues ont définitivement cédé vers l'extrême droite avec un mépris sidérant pour les électeurs et membres de l'UMP du Vaucluse.

16h59 : Après la défaite de la gauche aux départementales, le gouvernement doit-il modifier sa politique ? C'est la question que vous pose le Grand Soir 3 auourd'hui.

16h53 : Il a été pris la main dans le sac. A Mayotte, un électeur a tenté de glisser, en même temps, deux bulletins dans l'urne, hier. Le fraudeur a été pris en flagrant délit, juste devant la caméra de Mayotte 1ère.

(NELLA BIPAT - MAYOTTE 1ère)

16h47 : Avant février 2014, les bulletins blancs et nuls étaient comptabilisés ensemble. Depuis février 2014, les votes blancs sont reconnus, mais ils ne sont pas décomptés dans les suffrages exprimés.

Sachez qu'hier, 1 148 108 d'électeurs ont choisi d'en glisser un dans l'urne lors du second tour des élections départementales. En pourcentage, le nombre de votes blancs correspond à 2,85% des inscrits et à 5,69% des votants.

16h47 : Avez-vous un historique des bulletins blancs d'élections précédentes svp ? merci ;)

16h28 : Le PS tente de rassembler une majorité de gauche éclatée après l'échec des départementales. Une réunion se tient au siège du Parti socialiste entre la direction du PS et celle d'Europe Ecologie-Les Verts. Elle a même été élargie à des personnalités socialistes non membres de la direction du parti, dont des proches du Premier ministre.

15h50 : Normal que la Gauche ait perdu. La raison est toute simple. Personne ne sait à quoi servait les conseils généraux des départements ni à quoi servira le conseil départemental. Alors les gens votent sur ce qu'ils sont le mieux informé par les médias: la politique au niveau national. Ils votent comme si ils choisissaient un Président de la République lors d'une présidentielle.

15h49 : Hollande n'a pas de bilan à défendre, c'est du zéro pointé... C'est bien là le pb

15h49 : On parle de vague bleue mais dans les prévisions après le premier tour, il était question que la gauche ne gouverne plus que 19 départements, hors aujourd'hui on est loin de ce chiffre. Sans minimiser la défaite, il me semble que la gauche a sauvé les meubles ?

15h49 : La gauche de la gauche et frondeurs se rendent-ils compte que leurs propres scores sont ridicules et que les Français qui sanctionnent le PS, ne veulent pas d'eux ni de leurs " solutions" ?Ils devraient bien analyser la situation, n'est-ce pas Mr Melenchon, Mr Hamon et autres ?

15h49 : Depuis des décennies, quand la gauche est au pouvoir, c'est la droite qui progresse et inversement. Conclusion : soit les hommes politiques de tout bord sont des nuls, soit la population attend sans doute beaucoup trop des politiques qui, contexte oblige, se retrouvent souvent pieds et poings liés. Personnellement, j'opterai plutôt pour la seconde option.

15h49 : La droite affiche un triomphe modeste et le FN cache sa déception, au lendemain de ces élections départementales cuisantes pour le PS. Quant à vous, vous nous livrez vos analyses des résultats du scrutin.

15h36 : La droite obtient 2 418 sièges, la gauche 1 592 et le FN 62 aux premier et second tours des élections départementales, selon un décompte portant sur tous les résultats définitifs publiés par le ministère de l'Intérieur. Les élus "divers" totalisent 32 sièges et l'extrême droite, hors FN, 4 sièges.

15h18 : @anonyme : Est considéré comme un vote blanc "tout bulletin dépourvu de tout nom de candidat (ou de toute indication dans le cas d'un référendum), rappelle le site Vie publique. "Ce type de vote indique une volonté de se démarquer du choix proposé par l'élection."

Il ne faut pas confondre le vote blanc et le vote nul, qui "correspond à des bulletins déchirés ou annotés qui ne sont pas pris en compte dans les résultats de l'élection." La nullité du bulletin n'est pas forcément intentionnelle.

15h17 : Pouvez vous rappeler les conditions pour voter blanc ? Soit enveloppe vide, soit papier blanc, n'est-ce pas ? Donc il y a pu avoir des bulletins nuls aussi.

15h10 : Il espérait diriger l'Essonne après la victoire de l'UMP hier soir dans le département, mais Georges Tron, mis en examen dans une affaire de viols, a vu sa candidature rejetée par les autres élus de droite lors d'un vote aujourd'hui.

Les élus départementaux de la nouvelle majorité ont préféré apporter leur soutien au maire de Montgeron, François Durovray, qui sera donc le candidat UMP à la présidence de l'Essonne lors du vote de l'ensemble des conseillers départementaux jeudi, rapporte France 3 Paris Ile-de-France.





(KENZO TRIBOUILLARD / AFP)

15h05 : Georges Tron, 57 ans, qui clame son innocence, avait bénéficié d'un non-lieu en 2013. Mais les deux plaignantes, qui dénoncent des viols sous couvert de réflexogie, l'art du massage thérapeutique des pieds, ont fait appel de l'ordonnance des juges d'Evry.

Le 15 décembre 2014, la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris a renvoyé Georges Tron devant les assises, avec son ancienne adjointe à la culture Brigitte Gruel.

15h05 : Réélu dans le canton de Draveil, l'UMP Georges Tron est renvoyé aux assises pour viols sur deux anciennes salariées de sa mairie. Il s'apprête à contester ce renvoi devant la Cour de cassation.

Cette affaire l'avait déjà contraint à la démission de son poste de secrétaire d'Etat à la Fonction publique en mai 2011.

15h01 : Georges Tron annonce qu'il ne sera pas candidat à la présidence de l'Essonne.

14h56 : Changement de programme. Le Premier ministre Manuel Valls "a jugé qu'il devait être présent" à la réunion de groupe des députés PS demain en fin de matinée à l'Assemblée nationale, ainsi qu'à la séance des questions au gouvernement dans l'après-midi, indique son entourage.

On y précise que cette décision a été prise avec François Hollande.

14h50 : Si le vote blanc a séduit, en moyenne, 5,69% des votants lors du second tour des élections hier, cette option a connu plus ou moins de succès selon les départements. Découvrez son score chez vous grâce à notre carte.

14h01 : Le Premier ministre, Manuel Valls, annule son déplacement en Allemagne demain. Le chef du gouvernement va s'adresser aux députés PS, après la défaite de la gauche aux départementales. Son entourage l'annonce.

13h35 : Je pense que l'on est un peu trop dur avec ce gouvernement. Valls est là en 1er ministre depuis quelques mois (moins d'un an). En réalité le PS n'a pas été capable de vendre son bilan dans les départements et a préféré défendre ou s'opposer sur le plan national le gouvernement. Pour moi, l'échec de la gauche vient surtout d'une question d'égo des candidats qui au lieu de défendre le mandat de Hollande se sont souvent comportés comme si ils étaient dans l'opposition ainsi que d'une campagne hors sujet.

13h36 : Imaginez que la gauche ait appliquée la théorie du "ni-ni", les résultats auraient-ils été les mêmes ? Sarkozy aurait-il crié victoire ? En 2017, dans le cas d'un duel UMP-FN, je ne suis vraiment pas sûr de me déplacer !

13h33 : Arrêtons de parler de victoire et défaite... L'histoire se répète, en 1995, la droite dominait les cantonales. Après Chirac et Sarkozy, la gauche a repris l'avantage. Aujourd'hui, avec Hollande, la droite reprend l'avantage ! Les français ont l'esprit de contestation...

13h33 : Victoire de la droite, défaite de la gauche, percée du FN... Vous êtes plusieurs à livrer votre analyse dans les commentaires de ce direct, au lendemain du second tour des élections départementales.

13h16 : Ces élections départementales ont été sévères pour la gauche. Faut-il y voir un camouflet pour le Premier ministre ? Réponse dans notre article.


(MARTIN BUREAU / AFP)

13h06 : Le candidat PS qui chantait contre le FN, le challenger frontiste de Yann Bompard dans le Vaucluse... Nous avions évoqué leurs campagnes singulières. Voici leurs résultats au second tour des élections départementales.






(ILAN CARO / FRANCETV INFO)

13h44 : Autre parti de gauche critique à l'égard de la majorité socialiste : le Mouvement Républicain et Citoyen (MRC) de Jean-Pierre Chevènement. Jean-Luc Laurent, le président du MRC, dénonce dans un communiqué "une défaite majeure" de la gauche, "orpheline des promesses de 2012", "en péril à moins de deux ans de la fin du mandat de François Hollande".

13h00 : Lutte ouvrière réagit aux mauvais résultats de la gauche aux départementales. Le parti d'extrême gauche accuse le gouvernement d'être "devenu le meilleur agent électoral de l'UMP et du Front national" en "menant la politique de la droite".

LO soutient "l'appel de la CGT à des grèves et à des manifestations pour le 9 avril : l'occasion pour les travailleurs de faire entendre leur voix et d'exprimer leurs propres revendications."

12h54 : Voici le détail des chiffres définitifs du second tour des élections départementales annoncés par la place Beauvau :

• Les binômes Union de la droite (UMP + UDI) ont obtenu 27,61% des suffrages exprimés, ceux de l'UMP 8,64%, ceux de l'UDI 1,34%, ceux du MoDem 0,26%.

• Le FN recueille 22,23% des suffrages exprimés.

• A gauche, les binômes Union de la gauche (c'est-à-dire comprenant à chaque fois un socialiste) ont recueilli 9,08%, ceux du PS seul 16,06%.

• Parmi les autres binômes de gauche, le Front de gauche a recueilli 1,44%, le PCF 0,54%, le PRG 0,35%, EELV 0,16%.

• Le reste se répartit entre les divers droite, les divers gauche et d'autres formations (Parti de gauche, Debout la France, extrême droite hors FN...).

12h48 : La droite a totalisé 45,03% des suffrages exprimés au second tour des élections départementales, hier, contre 32,12% pour la gauche et 22,23% pour le Front national, selon la totalisation définitive du ministère de l'Intérieur.