Départementales : la gauche menacée dans son fief de Seine-Saint-Denis
Les résultats des candidats de l'Union de la droite et des candidats du FN au premier tour des départementales font vaciller l'hégémonie du PS et du PCF dans le département.
Une des dernières représentantes des "banlieues rouges" pourraient tomber. Au lendemain du premier tour des élections départementales du dimanche 22 mars, les élus de gauche de Seine-Saint-Denis se posent des questions sur leur hégémonie dans le département.
Le PS, qui présentait des listes communes avec les écologistes dans la quasi-totalité du département, est bien arrivé en tête dans 10 cantons sur 21, et le PCF, qui avait ses propres listes, dans trois cantons. Sur les deux cantons de Saint-Denis, sur Montreuil-2, ou encore les cantons de Pantin, Aubervilliers et Bagnolet, seuls le PS, EELV ou le Front de gauche sont qualifiés.
Un duel FN-Front de Gauche à Tremblay
Mais la droite (UMP, UDI, Union de la droite et divers droite), forte de 30,29% des suffrages, bien qu'éliminée dans sept cantons, compte bien tenir l'objectif de onze cantons remportés au second tour. "Ils restent tous gagnables, on est confiants", assure le chef de file de l'UMP dans le département, le sénateur Philippe Dallier. D'après Le Parisien, les cantons de Drancy, du Blanc-Mesnil et d'Aulnay sont ainsi à portée des candidats UMP-UDI, alors que ceux de Bobigny-Noisy-le-Sec, Bondy et Sevran-Villepinte annoncent des matchs gauche-droite très serrés.
A Tremblay-en-France, c'est un binôme frontiste qui a remporté d'un cheveu le premier tour avec 30,33% des voix, une première dans le département. Au second tour, ils affronteront les candidats du Front de gauche qui ont compté 148 voix de moins.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.