Conférence de presse d'Emmanuel Macron : le député Renaissance Patrick Vignal veut "qu'il parle aux Français" et pas "un discours techno"
Avant la conférence de presse d'Emmanuel Macron, reportée à mercredi à la mi-journée, Patrick Vignal liste ses attentes. "J'attends qu'il pose la cravate, qu'il parle aux Françaises et aux Français, qu'il s'occupe du quotidien" et non qu'il tienne "un discours techno[cratique]", détaille le député sortant (Renaissance) de l'Hérault, sur franceinfo. "Je voudrais qu'il me parle de logement, de la santé, de la nouvelle relation au travail", énumère-t-il encore. En résumé, qu'il redevienne l'"Emmanuel Macron de 2017" et dessine "un horizon".
À 19 jours du premier tour des législatives anticipées, "le vrai débat", pour Patrick Vignal, tient en une question : "Est-ce qu'Emmanuel Macron va être un boulet, pour nous [les députés du camp présidentiel qui tentent de se faire réélire], parce qu'il y a un ressenti [dans la population] ou est-ce qu'Emmanuel Macron, le 'nouveau Macron 2024', va comprendre qu'il faut être près des gens ?".
"De l'empathie, de l'humilité pourraient nous ramener un peu d'électeurs"
"Peut-être que la nouvelle Macronie avec de la chair, de l'empathie, de l'humilité, ça pourrait nous ramener un peu des électeurs qui diront 'ils n'ont pas tout fait bien, mais ils ont un corpus commun'" face au "spectacle de gens qui s'associent alors qu'ils se détestent", une allusion à La France insoumise, au Parti socialiste, aux Écologistes et au Parti communiste qui ont lancé un appel à "la constitution d'un nouveau front populaire" et à "des candidatures uniques dès le premier tour".
Pour lui, le président de la République "doit prendre le temps de réfléchir" à son implication dans la campagne. Lors des Européennes, elle n'a pas permis de faire mentir les sondages. Dimanche soir, le Rassemblement national (RN) a réalisé un score historique à ce scrutin (31,37%), deux fois supérieur à celui des macronistes (14,60%). "C'est lui qui nous a amenés à la victoire [en 2017 et en 2022]. On lui doit beaucoup, mais pas tout", pointe l'élu.
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