Education : solutions pour élèves décrocheurs
La dimunition du nombre d'accdient de 10 %. Et une réduction de blessé jusqu'à 25 %.
Quand les automobilistes lèvent le pied, il paraît que ça s'entend. Une baisse de l'ordre d'un demi-décibel en journée. Un décibel et demi la nuit. La différence est presque imperceptible.
A 0,5, l'oreille n'entend pas la différence. 1,5 la nuit, c'est à peine.
Une mesure qui améliorera tout de même le sommeil de plus de 4.000 riverains. Et peut-être même la qualité de l'air. 5 % de baisse des émissions de particules fines selon la mairie. Impossible à vérifier selon cet expert.
La diminution de la vitesse va améliorer la fluidité du trafic et la qualité de l'air.
L'éducation est le problème numéro 1 de notre système. Regardez ce chiffre. 140.000 élèves qui quittent l'école chaque année, sans diplôme : ni bac, ni CAP, ni brevet professionnel. On les appelle parfois les décrocheurs. L'action entreprise il y a 3 ans, et renforcée ces derniers mois, pour les réinsérer dans la vie scolaire ou professionnelle, commence à porter ses fruits.
Il est 6h30, Sulyvan Legrand part à l'école. Une habitude qu'il avait perdue. A 15 ans, déjà renvoyé de 4 collèges, il avait baissé les bras. Il passait ses journées à la maison. Depuis la rentrée, il est inscrit dans une école de production.
Le gant ! Les soudeurs.
Ici, on accueille des jeunes de 14 à 18 ans en échec scolaire dont plus aucun établissement ne veut. Et la salle de classe est cet atelier.
Déduis l'épaisseur.
Sulyvan se prépare à être soudeur. Il a retrouvé le goût d'apprendre, lui qui avait fini par détester l'école.
J'aime bien être ici. Quand on ne réussit pas, y a toujours un camarade pour nous aider.
Il tente de se défaire de l'image de l'image d'élève perturbateur qu'il a traînée toute sa scolarité.
On a des liens avec des profs qui n'existent pas dans les autres collèges. Ailleurs, on est assis et on copie.
Thomas Castro, 18 ans, a lui aussi décroché. 2 ans passés à la maison. Ce qu'il apprenait au collège lui semblait trop abstrait. Dans cette école-atelier, il fabrique des pièces en métal, commandées par de vraies entreprises.
C'est pour de vrais clients! Mode professionnel.
Arrive le moment redouté par beaucoup d'élèves: la réunion parents-profs. Pour la première fois depuis longtemps, Thomas est fier devant sa mère et sa soeur.
C'est ma pièce, ah oui.
Surtout que les premiers retours des profs sont très encourageants.
Il aime, il est curieux.
Le général, c'était pas son truc.
Il est manuel.
Le père de Sulyvan est venu seul. Peut-être parce que son fils craignait les remarques des profs.
C'est très bien, il travaille bien mais il est impulsif. S'il énerve, il jette les outils.
Ses résultats sont en progrès mais il doit travailler l'attitude.
Si tus sors du rail, je serai là.
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