Ecosse : jour de référendum sur l'indépendance
On l'a utilisé chez les animaux mais on ne sait pas chez l'homme.
Julian Bugier : Merci professeur.
L'Ecosse face à son destin. Après des semaines de campagne et de débats, l'heure du choix a sonné: pour ou contre l'indépendance de la nation. Les premiers estimations seront connues dans quelques heures. La participation s'annonce déjà record.
Jusqu'à la dernière minute, ils se sont poliments affrontés. Les partisans du oui contre les tenants du non. C'est toute une nation qui retient son souffle. Les indécis auront pu faire basculer le scrutin.
En me réveillant, je me suis dit que j'allais voter non. En arrivant au bureau de vote, j'ai décidé que ce serait oui.
A Edimbourg, le oui et le non sont au coude-à-coude. Les résidents étrangers, qui peuvent voter, sont en majorité pour l'indépendance.
On est allé voter, avec mes3 enfants, pour l'indépendance de l'Ecosse.
C'est historique d'assister à l'indépendance d'un pays. C'est formidable, c'est énorme.
Parmi les touristes, quelques Anglais. Ils ne votent pas car non résidents. Ils sont un peu inquiets.
On a grandi ensemble pendant 300 ans. Nous sommes une nation, avec des régions. Pour moi, il n'y a qu'un seul pays, le Royaume-Uni.
On a toujours été séparés mais faisant partie d'une même Union. On a toujours été différents mais égaux. Là, on pourrait devenir différents tout court.
Pour ces Anglais, Edimbourg pourrait devenir demain la capitale d'un pays étranger.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.