Ce jeudi 9 novembre, dans son rapport annuel, le Secours catholique a dévoilé que 9 millions de personnes vivaient en dessous du seuil de pauvreté en France. Virginie Bolzer élève seule ses deux fils. C'est une femme qui a connu la précarité après une séparation. Mais cette aide-soignante a décidé de se battre. Être pauvre, c'est d'abord l'incertitude au quotidien. "On va faire des courses, la carte ne passe pas. Là c'est le gros point noir, on fait comment , On laisse le caddie, on appelle quelqu'un pour nous aider. Ça nous est arrivé quelques fois, pas beaucoup. Ou alors pour les factures, faire attention à la lumière, à l'eau", explique-t-elle au micro de France 3.Se battreAu chômage pendant deux ans, elle a connu les files d'attente dans les associations caritatives. "Bien souvent, dans le frigo, il n'y avait rien en fin de mois donc il fallait que j'aille en mairie chercher des colis alimentaires", raconte Viginie Bolzer. Mais elle se bat pour sortir du chômage, cumule deux emplois, travaille de nuit, puis entame une formation pour obtenir un temps plein et gagner le SMIC. Mais avec deux enfants à charge, elle reste en dessous du seuil de pauvreté.