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Volte-face de Coca-Cola : la direction européenne dément son désengagement en France

Marche arrière toute chez Coca-Cola. Hier matin, la direction de la communication en France annonçait le gel des investissements dans son usine des Pennes-Mirabeau, dans les Bouches-du-Rhône, en signe de protestation contre le projet du gouvernement de taxer les boissons sucrées. Mais hier soir, la direction de la communication au niveau européen a démenti. Salariés et élus locaux sont soulagés.
Article rédigé par franceinfo
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  (Radio France © REUTERS / Beawiharta Beawiharta)

Cafouillage de communication ou stratégie de lobbying ? On ne sait pas vraiment ce qui s'est passé au sein de Coca-Cola, mais les salariés de l'usine des Pennes-Mirabeau (Bouches-du-Rhône) sont soulagés ce matin.

Hier soir, le patron de Coca-Cola Europe a démenti l'information donnée le matin même par Coca-Cola France. "Nous regrettons l'erreur de communication commise par notre équipe française, qui a semé la confusion. Nous confirmons notre investissement de 17 millions d'euros sur notre site des Pennes-Mirabeau", a déclaré hier soir le président de Coca-Cola Entreprise Europe, Hubert Patricot.

Le patron européen de la firme précise tout de même que Coca-Cola reste fortement opposé à une taxe sur les boissons sucrées qui "stigmatise" ses produits. Hier matin, c'était justement pour protester contre cette nouvelle taxe, issue du plan d'austérité du gouvernement, que le groupe annonçait son désengagement.

Et cet étonnant rétropédalage surprend même les responsables syndicaux de l'usine des Bouches-du-Rhône, qui dénoncent une "communication pas sérieuse du tout", qui a "créé une inquiétude pour rien". Pour Valérie Boyer, député UMP des Bouches-du-Rhône, et militante en faveur de la taxation des produits industriels sucrés, "le patron de Coca a eu l'honnêteté de reconnaitre que de temps en temps il y a des petits problèmes".

Clara Beaudoux, avec agences

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