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Vidéo Thierry Jadot : "40% des métiers risquent de disparaître d’ici quelques années".

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Invité de Jean-Paul Chapel mardi 29 novembre dans ":L’éco", Thierry Jadot, auteur de "La fin des rentiers" (ed. Débats publics), en est persuadé : la fin des rentiers approche.
Thierry Jadot : "40% des métiers risquent de disparaître d’ici quelques années". Invité de Jean-Paul Chapel mardi 29 novembre dans ":L’éco", Thierry Jadot, auteur de "La fin des rentiers" (ed. Débats publics), en est persuadé : la fin des rentiers approche. (FRANCEINFO)
Article rédigé par franceinfo - Shana Loustau
France Télévisions

Invité de Jean-Paul Chapel mardi 29 novembre dans ":L’éco", Thierry Jadot, auteur de "La fin des rentiers" (ed. Débats publics), en est persuadé : la fin des rentiers approche.

"Les rentiers se sont tous ceux qui ont bénéficié de privilèges, qu’ils soient matériels ou immatériels, et qui ont empêché un certain nombre de concurrents d’entrer sur leur secteur d’activité". C’est Thierry Jadot, auteur de "La fin des rentiers" (ed. Débats publics), qui l’affirme mardi 29 novembre dans ":L’éco". Il donne un exemple concret : "les chauffeurs de taxi : ils avaient une licence, et Uber est arrivé avec une application, et un statut de travailleur autonome. Aujourd’hui, il les concurrence partout dans le monde".

"Notre job est de sans cesse réinventer nos métiers pour perdurer"

À la Question qui fâche du Huffington Post concernant le rôle de nouveau rentier de Thierry Jadot, il répond : "oui, on est dans les médias, on est dans la communication, et toutes les études montrent que ce sont les secteurs les plus concurrencés par d’autres types d’acteur. Nous sommes concurrencés par Google et Facebook qui opèrent directement avec nos clients, donc notre job est de sans cesse réinventer nos métiers pour perdurer", puisque selon lui : "40% des métiers risquent de disparaitre d’ici quelques années".

Comme à son habitude, Jean-Paul Chapel termine l’interview par la chanson préférée de l’invité. Thierry Jadot a choisi 3 petites notes de musique, d’Yves Montand. Il justifie ce choix : "parce que le monde va tellement vite, que je pense que dans des moments de grandes mutations, seuls l’art et la culture nous permettent de rester ancrées dans la réalité". 

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