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Vidéo "Multiplier les messages catastrophistes incite à voter pour les extrêmes" selon Jacques Lecomte

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Stop la déprime. Invité de Jean-Paul Chapel dans ":L’éco" lundi 13 mars, le psychologue Jacques Lecomte, refuse l’éternel "c’était mieux avant" avec son dernier livre "Le monde va beaucoup mieux que vous ne le croyez… ". Moins de pauvreté, moins d’homicides, un optimisme démesuré ?
Optimisme : "multiplier les messages catastrophistes incite à voter pour les extrêmes" selon Jacques Lecomte Stop la déprime. Invité de Jean-Paul Chapel dans ":L’éco" lundi 13 mars, le psychologue Jacques Lecomte, refuse l’éternel "c’était mieux avant" avec son dernier livre "Le monde va beaucoup mieux que vous ne le croyez… ". Moins de pauvreté, moins d’homicides, un optimisme démesuré ? (FRANCEINFO)
Article rédigé par franceinfo - Maurine Bajac
France Télévisions

Stop la déprime. Invité de Jean-Paul Chapel dans ":L’éco" lundi 13 mars, le psychologue Jacques Lecomte, refuse l’éternel "c’était mieux avant" avec "Le monde va beaucoup mieux que vous ne le croyez… ". Moins de pauvreté, moins d’homicides, un optimisme démesuré ?

"Plus d’un milliard de personnes sont sortis de la grande pauvreté en 25 ans" le psychologue Jacques Lecomte réchauffe la morosité ambiante, lundi 6 mars sur le canapé gris de ":L’éco".

Mais alors pourquoi voyons-nous le verre à moitié vide ? Il poursuit : "les médias nous présentent souvent tout ce qui va mal. Si l’on met toujours l’accent sur les crimes cela donne l’image d’un monde de plus en plus violent. Ce qui est contraire à la réalité."

"L’optiréalisme"

Le monde va mieux… même pour les chômeurs ? En réponse à la Question qui fâche, Jacques Lecomte réagit : "beaucoup d’études montrent que le fait de multiplier les messages catastrophistes incite à voter pour les partis extrêmes qui veulent des politiques autoritaires. Et donc il est important de diffuser des messages positifs qui nous encouragent à aller de l’avant."

Optimiste, mais pas béat, Jacques Lecomte en a fait un néologisme : "j’ai inventé un mot, « l’optiréalisme ». On peut être optimiste sur l’avenir, mais pas dans un optimiste de l’attente, d’un optimisme d’engagement. Le monde peut changer à conditions que chacun se retrousse les manches et s’y mette."

Comme à son habitude, Jean-Paul Chapel termine l’interview par la chanson préférée de l’invité. Jacques Lecomte a choisi Jacques Brel avec Quand on n’a que l’amour : "l’interprète le dit, le monde peut s’améliorer si on croit en l’amour."

":L'éco" vous donne rendez-vous du lundi au jeudi à 9h20 sur Franceinfo.

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