Une association de consommateurs dénonce les abus des syndics
Jacqueline est retraitée. Il y a un an et demi, elle a pris la présidence du conseil syndical de son immeuble, dans le 15ème arrondissement de Paris, et découvert combien les pratiques des syndics peuvent être complexes voire obscures. Elle dénonce notamment la quantité et le montant des prestations facturées en plus du forfait de gestion courante. A l'heure d'internet et des économies de papier, beaucoup de syndics continuent par exemple de facturer des photocopies… jusqu'à 40 centimes d'euros la page.
Depuis 1986, les frais des syndics ne sont plus plafonnés et certains syndics facturent 50, voire 100 euros à la copropriété les lettres de relance envoyées en cas de retard de paiement de charges. Très récurrent aussi, les frais facturés pour la présence aux réunions d'un représentant du syndic, même quand cette présence n'est pas requise.
Ces honoraires surfacturés, parfois illisibles, les copropriétaires ne savent pas toujours les contester et, selon l'enquête de la CLCV, les syndics indépendants ne seraient pas plus exemplaires que les syndics de grands groupes.
Mathilde Lemaire
David Rodrigues, juriste auprès de l'association de consommateurs CLCV,
_ était l’invité de Jean Leymarie ce matin sur France info
Liens :
- Le site de l'association Consommation Logement Cadre de Vie (CLCV), association nationale de consommateurs et usagers
- 19 mars 2010 - Hervé NOVELLI a signé l'arrêté "syndics de copropriété" : le communiqué sur le site du ministère de l’Economie
- L’arrêté Novelli du 19 mars 2010 sur les contrats de syndic commenté sur le site de l’Union Nationale des Associations de Responsables de Cop
Oeuvres liées
{% document %}
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.