Un proche de Sarkozy à la tête de Caisse d’Epargne-Banque populaire
La décision aurait été prise hier matin, à l’issue d’une réunion qui s’est tenue à l’Elysée. Si au "château", on confirme la tenue d’une réunion au sujet de la fusion des deux organismes bancaires, et de la prise de participation de l'Etat dans le capital de la nouvelle société, on nie en revanche qu’une quelconque décision ait été prise concernant le dirigeant de ce futur pôle bancaire.
Pourtant, les sites internet Mediapart et Lepoint.fr croient savoir que l’actuel secrétaire adjoint de l’Elysée - conseiller de Nicolas Sarkozy pour les questions économiques - et ancien de Rothschild et Compagnie, François Pérol, prendra la tête de la banque issue de cette fusion. Une information que confirme le service éco/société de France Info.
La Caisse d’Epargne et les Banques populaires devraient annoncer leur union jeudi prochain, et donner ainsi naissance à la deuxième banque française. Un mastodonte fort de 100.000 salariés, 8.000 agences et 35 millions de clients. Un mariage forcé et arrangé, dont la conclusion a été hâtée par le gouvernement, soucieux de mettre un terme à des négociations tendues.
En outre, l'Etat entrera à hauteur de 15 à 20% dans le capital de la nouvelle entité, pour un montant de cinq milliards d'euros. Une participation équivalente à celle des pouvoirs publics dans le capital de la Société générale.
Les deux groupes mutualistes s’apprêtent à publier cette semaine, le même jour, des pertes historiques pour 2008, en partie plombées par leur filiale commune Natixis, qui devrait perdre plus de 2,5 milliards d’euros.
Gilles Halais avec agences
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.