Un blog incite à la traque des voitures radars
"Ayez le réflexe, notez
la plaque " écrit le blog abcmoteur.fr. Ce site de passionnés de
voitures vient de lancer un appel à tous les automobilistes : identifier
les "voitures radars" mises en service ce vendredi, noter les plaques d'immatriculations
et les publier sur le site d'abcmoteur, son compte Facebook, ou son compte . Objectif : ne pas se
faire flasher et éviter aux autres de se prendre des PV.
> A lire : les explications sur le fonctionnement des radars mobiles embarqués
Des plaques qui ont les mêmes
lettres
Le site explique que "le
radar n'étant plus fixe ou à un endroit de manière temporaire, il est très
difficile d'avertir une communauté d'utilisateurs de l'endroit où se trouve la
voiture radar ", d'où son initiative.
Pour l'instant, six voitures
ont été identifiées. Toutes des "Renault Mégane III 5 portes ",
immatriculées avec quatre lettres identiques.
"L'idée c'est que chacun qui prend la route et qui pourrait croiser une de ces fameuses Mégane, relève l'immatriculation, les couleurs et tout autre signe distinctif" (Adrien, créateur du blog abcmoteur.fr)
Le dispositif des radars mobiles embarqués est appliqué à
18 départements. A terme, ils remplaceront les 300 radars
mobiles d'ancienne génération.
40 millions de consommateurs s'inquiète du "stress que cela peut générer sur la route, avec des automobilistes qui quitteront la route des yeux"
Les associations de victimes de la route ont salué ces nouveaux radars. L'association 40 millions d'automobilistes s'est quant à elle inquiétée du "stress que cela peut générer sur la route, avec des automobilistes qui quitteront la route des yeux chaque fois qu'apparaîtra une voiture suspecte au détriment des panneaux de limitation de vitesse ".
"Je ne vois pas en
quoi c'est illégal (...) je ne vois pas quel texte empêcherait de faire une chose
pareille" Franck Samson, avocat spécialisé en circulation
Selon Franck Samson, avocat
spécialisé en circulation, l'appel que lance le site n'est pas illégal. "Prendre
une photographie d'un objet et la publier ne constitue assurément pas une atteinte
à la vie privée" explique-t-il, "si c'est une plaque [d'immatriculation]
administrative donc qui appartient à l'Etat, le texte sur la vie privée ne peut
pas s'appliquer. Je ne vois pas quel texte empêcherait de faire une chose
pareille ".
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