Transports publics : ces villes qui essaient la gratuité

Depuis ce vendredi 1er septembre, il n'y a plus besoin de payer pour prendre le bus à Niort (Deux-Sèvres). Le composteur est désormais inutile. Alors certains habitants ont le sourire, ils vont pouvoir se déplacer beaucoup plus souvent. Avant, il fallait débourser 1,30 euro pour un ticket. Pour les abonnés, c'est une économie non négligeable. Pour les conducteurs, il n'y a désormais plus de caisse à gérer.

"Faire en sorte que nos bus soient utilisés"

Les bus entièrement gratuits, c'était une promesse de campagne du nouveau maire de Niort. La taxe versée par les entreprises locales pour les transports en commun a permis de compenser la perte de recette sans surcharge pour la commune. "L'idée des bus gratuits c'était de remplir les bus, de faire en sorte qu'il y ait d'autres modes que le tout voiture, et de faire en sorte que nos bus soient utilisés", explique Jérôme Baloge, le maire de Niort. Une nouvelle formule qu'une trentaine de communes en France proposent à leurs habitants.