Transports : l’avion peut-il devenir propre ?
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L’avion du futur sera-t-il vraiment plus vert ? La course est lancée entre les géants de l’aéronautique. Le salon du Bourget est la vitrine de cette mue. On y trouve le Dragonfly, un avion hydrogène développé par une société française. "Il y a 12 petits moteurs à hydrogène, qui sont répartis le long des ailes, et qui permettent à l’avion d’être totalement zéro émission", explique Olivier Savin, le président de Blue Spirit Aéro.
Une mutation qui prend du temps
Pour ne pas produire d’émissions, l’hydrogène ne doit être produit à partir d’énergies fossiles, ce qui est le cas actuellement. Le premier vol est prévu en 2026. Sur le créneau, la concurrence est rude. Au mois de janvier, un avion anglo-américain de 19 places a volé durant 6 minutes. Pour les avions de ligne, Airbus et Boeing ont lancé des programmes, mais cela prendra du temps. "On n’imagine pas encore d’avoir de gros avions qui puissent voler avec de l’hydrogène dans les dix prochaines années", précise Xavier Tytelman, spécialiste aéronautique chez Air et Cosmos. L’électrique est également une autre piste.
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