Transports en commun : le fléau des agressions sexuelles
Prendre les transports en commun à Paris la boule au ventre. Pour certaines femmes, c’est presque devenu le quotidien. Depuis 2020, les forces de l’ordre recensent 57 000 plaintes pour violences sexuelles dans les transports parisiens et franciliens, soit 156 plaintes déposées chaque jour, selon une enquête du journal Le Parisien. Des sifflets, des remarques déplacées… et dans la plupart des cas, des agressions physiques.
Des chiffres possiblement sous-évalués
Ces chiffres seraient d’ailleurs sous-évalués par la police : un grand nombre de femmes ne porteraient pas plainte en cas d’agression. Certaines s’imposent même une couche de protection en plus dans les transports pour tenter d’avoir la paix. Face à ces agressions, la RATP adopte l’arrêt sur demande pour son réseau de bus après 22 heures. Ce dispositif permet aux usagers de demander l’arrêt entre deux stations. Le conducteur doit choisir un endroit sécurisé et bien éclairé pour la descente.
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