Transports en autocars : les villes françaises manquent de gares routières
La loi Macron a permis la libéralisation des transports en autocar, mais les cars prennent de la place. Les villes françaises manquent cruellement de gares routières pour les accueillir et les gares existantes sont loin d’être luxueuses.
Le long de cette route, de plus en plus d’autocars se garent chaque jour pour embarquer leurs passagers. À Nantes (Loire-Atlantique), c’est ce qu’on appelle "la gare des cars Macron". Depuis la libéralisation de 2015, ils transportent de plus en plus de voyageurs. 6 millions l’an dernier. Un chiffre qui devrait doubler dans trois ans, mais dans quelles conditions ? Ici, la gare routière, c’est un simple trottoir. Deux abribus, six places assises, pour accueillir plusieurs centaines de passagers par jour dans un confort très relatif.
Des inconvénients pour les passagers et les conducteurs
À l’inconfort des passagers s’ajoute celui des chauffeurs, par exemple quand il faut charger les bagages côté route : "Quand il y a des parents avec des enfants, on garde les enfants sur le trottoir à côté de nous, pendant que les parents ou nous-mêmes chargeons des bagages, parce qu’on ne peut pas laisser des enfants venir ici (…) Les voitures passent", explique un chauffeur. Pour ces derniers, il faudrait une vraie gare routière avec des quais de chargement.
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