Même en se précipitant, même en jouant des coudes, il est impossible pour de nombreux voyageurs de monter dans un bus en région parisienne, mercredi 28 septembre. Les usagers sont dépités, et modifier son trajet ne change rien : il faut toujours patienter. "Je suis en colère parce que je paye 75 euros tous les mois, et je ne peux pas monter dans un bus", témoigne une voyageuse. Un peu partout en Île-de-France, il y a de l'attente pour prendre les bus de certaines lignes.Il manquerait entre 3 000 et 4 000 chauffeurs de busÀ Paris, un quart de l'offre de bus promise n'est pas assurée, car il manque 800 chauffeurs. À Lyon (Rhône) aussi, 150 postes de conducteurs sont à pourvoir, et le trafic a baissé de 4%. Incivilités, horaires fractionnés : face au manque d'attractivité du métier, la société de transport lyonnaise mise sur le recrutement par cooptation. Selon l'Union des transports publics, il manque en France 3 000 à 4 000 chauffeurs de bus.