Transport de patients malades : les taxis en grève contre le covoiturage sanitaire obligatoire
La circulation risquait d'être fortement perturbée dans la matinée du lundi 11 décembre, dans plusieurs grandes villes de France. Les chauffeurs de taxi prévoyaient des opérations escargot en réponse à un appel national contre l'article 30 du projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Le texte modifie les règles du transport sanitaire : désormais, le covoiturage sera la norme lorsqu'un patient, quand son état le permet, ira à son rendez-vous médical.
92 millions d'euros d'économies
Les taxis conventionnés ou véhicules d'une entreprise de transport sanitaire devront récupérer plusieurs malades avant de les déposer à l'hôpital. En cas de refus, la Sécurité sociale ne prendra pas en charge la totalité des frais. Un manque à gagner, selon les chauffeurs de taxi. En 2022, les trajets partagés représentaient 15%. Le gouvernement souhaite développer la pratique pour passer à 55% d'ici 2025, et ainsi économiser près de 92 millions d'euros.
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