Trafic de drogue : les policiers appliquent la stratégie du harcèlement à Marseille
Depuis plusieurs mois, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, met en avant une stratégie de harcèlement des points de deal. A Marseille (Bouches-du-Rhône), les forces de l'ordre interviennent régulièrement en espérant épuiser les trafiquants de drogues.
A Marseille (Bouches-du-Rhône), dans l'une cité des quartiers Nord, les policiers interviennent quatre à six fois par jour par surprise pour perturber le trafic de drogue. Les agents arrivent en nombre et très rapidement près des points de deal, et multiplient les contrôles. Ce jour-là, cinq personnes sont interpellées à proximité des points de vente. "La grosse difficulté c'est d'être coordonnés, d'arriver en même temps, et d'éviter que les dealers ne fuient et aient le temps de faire disparaître leurs produits", explique Stéphane Douce, commissaire de police.
Un point de deal peut rapporter 40 000 euros par jour
La brigade canine entre en action pour retrouver les produits stupéfiants qui auraient pu être dissimulés. Ce jour-là, la prise est modeste, mais pour le commissaire qui dirige la division nord, Patrick Longuet, l'important est de répéter ces opérations, sécurisées par des CRS. Il s'agit de "tuer le point stup' et faire perdre énormément d'argent au réseau", explique-t-il. Chaque point de vente peut rapporter jusqu'à 40 000 euros par jour aux trafiquants.
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