Neige : la colère des routiers
L'immobilisation des transporteurs routiers durant l'épisode neigeux leur aurait coûté 60 millions d'euros. Ils dénoncent des problèmes d'organisation et de coordination des services de l'État.
La neige impacte durement le secteur du transport routier. Ce vendredi 9 février, la neige a commencé à tomber vers 9h30 dans les Yvelines et a recouvert l'autoroute A13 d'une fine couche blanche en quelques minutes. Depuis 5h du matin, les camions n'ont plus le droit de circuler vers Paris. Ceux qui arrivent sont donc stoppés sur l'aire de Rosny sud par la gendarmerie.
Quand reprendre la route ?
Entre routiers, on tente de s'organiser pour passer le temps. L'interdiction de circuler pourrait durer jusqu'au 10 février à midi. Mais de nombreux conducteurs espèrent qu'ils pourront prendre la route avant. "À l'heure où je suis arrivé, il n'y avait pas de neige, il n'y avait pas de verglas. Il n'y avait rien du tout et ils arrêtent bien avant. Là je vais à Limay, je suis à un kilomètre du péage et juste après le péage je sortais. Je livrais mes deux bennes et je repartais directement au chantier. C'est un peu agaçant", confie Valentin De Almeida, chauffeur routier. En deux heures, la couche de neige a déjà dépassé les 5 centimètres sur l'autoroute A13. Les routiers devront donc passer une nouvelle nuit dans leur cabine.
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