Téléphérique : un autobus dans le ciel
À Brest (Finistère), un téléphérique va relier deux quartiers entre eux. Ailleurs en France, d'autres villes vont bientôt suivre. Pourquoi ? France 2 a enquêté.
En Bolivie, il offre une vue imprenable sur les faubourgs de La Paz. Au Brésil, il surplombe les favelas de Rio. Il fonctionne nuit et jour à New York (États-Unis) ou à Porto (Portugal). Tous ces téléphériques sont en service depuis moins de 10 ans, alors pourquoi un tel succès planétaire ? En France, le premier téléphérique de transport urbain s'apprête à ouvrir ses portes à Brest (Finistère) : 420m de câbles tendus au-dessus d'un fleuve. Il reliera un nouveau quartier au centre de la ville.
Un coût moins élevé qu'un tramway
Si le maire a opté pour cette solution, c'est pour décongestionner les rues de sa ville. Mais c'est aussi parce que c'est moins cher qu'un pont. Sa construction coûte en moyenne 15 millions d'euros du kilomètre, deux à quatre fois moins cher que le tramway. Mais s'il s'impose, c'est aussi parce qu'il sait se faufiler partout. Dans le Val-de-Marne, il y aura des cabines à quelques mètres des immeubles. Il reliera Villeneuve-Saint-Georges à Créteil, soit 4,5km jonchés d'obstacles au sol.
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