Un peu de musique douce dans le hall de la gare de Lyon (Paris), mais aussi beaucoup de stress. Comme à chaque grand départ, l'ambiance était vendredi 22 février aux valises qui roulent à grande vitesse, aux tourniquets installés sur les quais, qui rechignent parfois, et aux familles partagées entre joie des vacances et peur de rater le train. À la rescousse, 200 gilets rouges chargés d'accompagner des voyageurs souvent déroutés.La SNCF veille à ce que les trains soient à l'heureEntre aujourd'hui et dimanche 24 février, 350 000 voyageurs vont se croiser sur ces quais. Pour la SNCF, c'est un week-end particulièrement tendu. "Les points chauds, c'est surtout le vendredi soir, le samedi matin, où il y a à la fois beaucoup de groupes et beaucoup d'enfants qui voyagent seuls (...) Il faut bien veiller à la ponctualité de nos trains pour qu'il n'y ait pas des retards en ligne et des loupés de correspondance", explique Jean-Christophe Durrieux, directeur adjoint TGV Paris-Gare-de-Lyon. Le plus dur sera cependant le week-end des 2 et 3 mars, dans une semaine, avec le chassé-croisé des vacanciers de la zone C.