La SNCF traque les animaux sauvages dans le but de les chasser loin des rails pour éviter les collisions avec les trains. Près d'un champ, un sanglier a été percuté. "On a une concentration de sangliers qui se tient ici, c'est assez régulier, même en les effarouchant, ils reviennent toujours", indique Gérard Lhomme, régulateur faune pour la SNCF. En Bourgogne Franche-Comté, une collision a lieu tous les trois jours, sur le réseau TER de 3 000 km. Des aménagements adaptés à chaque secteur Les véhicules qui tapent des animaux sont envoyés en maintenance. "Chaque choc est différent, mais si on prend la moyenne sur ces 165 chocs, c'est à peu près six jours d'immobilisation pour une rame", explique Hubert Jahan, directeur du techni-centre Bourgogne Franche-Comté. La SNCF effectue un partenariat avec des chasseurs. "Notre but, c'est de faire un diagnostic des zones, (…) on va préconiser des aménagements adaptés à chaque secteur", détaille Alexis Gallay de la fédération régionale des chasseurs Bourgogne Franche-Comté.