SNCF : parole de cheminot
La réforme de la SNCF est un chantier sensible pour le gouvernement. Les cheminots prennent de plus en plus la parole pour dire que non, ils ne sont pas des privilégiés.
Près de 1700 personnes la suivent sur Twitter, là où elle raconte son quotidien et informe les voyageurs sur les retards, bons plans et combat les clichés. Dans un message posté le 28 février dernier, Amélie Ricolet, cheffe de bord, dit : "Je vous parle un peu de mes privilèges ! 1/J'ai 28 congés par an, 116 repos imposés (2 consécutifs placés n'importe quel jour) (...) 7/ Je bosse les week-ends, jours fériés."
Le cheminot "bashing"
Après des expériences dans le commerce, puis au chômage, elle s'est vue proposer un emploi d'avenir à la SNCF. D'abord agent d'accueil en gare, elle accompagne désormais les voyageurs entre Paris, la Picardie et la Normandie. Ayant moins de trente ans, elle a obtenu le statut de cheminot. C'est la règle que le gouvernement veut supprimer. Une annonce qui a libéré la violence verbale des usagers contre les cheminots et qu'Amélie dénonce. À la radio, même le président de la SNCF, Guillaume Pepy, s'est senti obligé de défendre son personnel.
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