Ils sont dans le viseur du gouvernement, les régimes spéciaux. Ils coûtent environ 9 milliards d'euros par an et sont financés par des taxes mais surtout par l'État, qui paie une partie des retraites de la RATP et de la SNCF. Les retraites de la SNCF coûtent 3,3 milliards d'euros. Les cheminots partent plus tôt à la retraite, à partir de 52 ans pour les conducteurs et 57 ans pour les autres.Une facture de plusieurs milliards d'euros de retraites par anUn syndicaliste justifie la participation élevée de l'État. "Aujourd'hui, à la SNCF, on n'a quasiment plus d'embauches et de plus en plus de postes qui sont supprimés. On a de moins d'entrants, de moins en moins de cotisants. Notre système de retraites est menacé à cause du gouvernement", affirme Bruno Poncet, secrétaire fédéral Sud-Rail. L'État contribue aussi aux retraites de certains marins. Il met également la main à la poche pour des mineurs, des employés de la Banque de France et des danseurs de l'Opéra de Paris ou de la Comédie Française. Le coût total est de 7,2 milliards d'euros cette année.