Dans un endroit boisé et discret, à proximité des voies ferrées, la SNCF a découvert les lieux de ce qu’elle considère comme un sabotage ayant interrompu toute circulation à la gare de l’Est à Paris, mardi 24 janvier. Sur place, une quarantaine d’agents s’activent pour réparer les dégâts des incendies. Selon le parquet de Meaux (Seine-et-Marne), un premier coffret électrique a été ouvert vers 1 h du matin, les plaques ont été retirées et les câbles ont été brûlés à l’aide d’un produit inflammable. Un second coffret de l’autre côté du tunnel a aussi été vandalisé. Au total, 48 câbles de signalisation sont désormais inutilisables."On ne vient pas ici par hasard""Ici, les installations sont particulièrement sécurisées, on ne vient pas ici par hasard", affirme Damien de la Croix-Vaubois, directeur de l’infrapôle Paris Est à SNCF Réseaux. Les enquêteurs ont relevé que les auteurs présumés seraient rentrés avec beaucoup de facilité. "Un portillon d'accès aux voies de la SNCF était ouvert sans aucune trace d’effraction", communique le tribunal judiciaire de Meaux. Pour le ministère des Transports, l’acte de malveillance était prémédité.