Ouverture à la concurrence du rail : petit tour d'Europe
Le compte à rebours pour l'ouverture du rail à la concurrence est lancé dans l'UE. Certains l'ont déjà fait avec des résultats pas toujours probants.
Premier et seul pays européen à avoir son réseau grande vitesse à la concurrence, l'Italie détient aussi un autre record : une baisse de 40% du prix des billets. La compagnie nationale Trenitalia se porte bien, fait des bénéfices et investit massivement.
Échec outre-Manche
Vétusté dans les infrastructures, retards fréquents, la libération à l'allemande démarrée en 1994 connaît des ratés. L'opérateur historique, la Deutsche Bahn, détenu par l'Etat fédéral, va donc investir 9 milliards d'euros pour combler son retard. En revanche, sur les longues distances, la Deutsche Bahn domine largement ses concurrents du privé.
Un trafic voyageur en progression, mais une hausse des prix de 25% en sept ans. La privatisation en Grande-Bretagne fait figure de repoussoir. Sous-investissement et mauvais état des rails, la majorité des Britanniques souhaite une renationalisation. Situation contrastée en Europe et une échéance pour les pays qui n'ont pas encore libéralisé comme la France, la Belgique ou le Luxembourg. En 2023, l'ouverture à la concurrence sera devenue la norme dans l'UE.
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