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Liaison TGV Roissy-Picardie : "C’est un peu le Loch Ness cette histoire, ça fait 40 ans qu’on parle de ce barreau", estime le président de la Somme

Stephane Haussoulier se réjouit de l'annonce d'Emmanuel Macron de construire le barreau de liaison de TGV Creil-Roissy, "si essentiel pour la Picardie et la Somme en particulier".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Un TGV dans une gare.  (AURÉLIE LAGAIN / FRANCE-BLEU BREIZH IZEL)

"C’est un peu le Loch Ness cette histoire, ça fait 30 ou 40 ans qu’on parle de ce barreau [de liaison]. Pourtant il ne s’agit pas du chantier du siècle mais de 6,5 km de voies", estime Stéphane Haussoulier, président du département de la Somme, sur franceinfo vendredi 17 septembre en réaction à l'annonce d'Emmanuel Macron concernant le retour des grands projets et notamment celui de la ligne Roissy-Picardie avec la création d’un barreau de liaison de 6,5 km à Creil.

"Tous les jours, 30 000 personnes se rendent par leurs propres moyens vers Roissy."

Stephane Haussoulie

à franceinfo

"On veut que cela se fasse dans des délais raisonnables", espère l'élu. La date de 2025 est avancée. Mais l’attente est déjà longue pour les Picards. En 1993, le trajet de la ligne Paris-Londres ne passe pas par Amiens. Puis en 2017, en compensation de la perte du titre de capitale régionale, au profit de Lille, Bernard Cazeneuve, alors Premier ministre, promet la création du barreau Creil-Roissy. A la suite de l'annonce d'Emmanuel Macron, ce vendredi, Stéphane Haussoulier déclare : "j'admire qu'il ait la volonté affichée de reprendre ce grand projet si essentiel pour la Picardie et la Somme en particulier. C’est un enfant d’Amiens, c’est bien que le président de la République s’en rappelle".

Le président du département de la Somme avoue que "c’est extrêmement important pour ceux qui vont travailler dans le premier bassin d’emploi qu’est Roissy". "C’est aussi important pour le développement économique de la ville", ajoute-t-il.

Jusqu’à présent, "il n’y avait pas de vraie volonté et même une réticence du département du Val-d’Oise" qui a finalement obtenu des compensations notamment en termes d’écologie.

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