Les 4 Vérités - Darmanin : "La reprise de la dette de la SNCF n'est pas un préalable"
Le ministre de l'Action et des Comptes publics Gérald Darmanin est l'invité des "4 Vérités" de France 2 ce mercredi 11 avril.
François Hollande considère que la politique fiscale du gouvernement creuse les inégalités et que le pari économique de l'exécutif n'est pas le bon. "Tous les commentateurs ont raison de faire des commentaires. Je respecte les anciens présidents, mais ce qui m'intéresse, c'est plutôt l'avenir avec Emmanuel Macron", affirme Gérald Darmanin dans "Les 4 Vérités" ce mercredi matin.
Le ministre de l'Action et des Comptes admet ne pas avoir regardé l'intervention de François Hollande mardi soir sur France 2. Cependant, il lira son livre. "Ce sera sans doute un livre intéressant, mais ce ne sera pas ma bible", assure-t-il.
Poursuivre les économies
La croissance prévue pour l'année est de 2%. "C'est mieux que les années précédentes, mais c'est en deçà de la moyenne européenne. Nous allons néanmoins baisser les impôts, baisser les charges des entreprises pour qu'elles embauchent, mais il va falloir continuer à faire des efforts et surtout baisser la dépense publique. Nous dépensons deux fois moins que sous le gouvernement précédent, mais ce n'est pas assez", explique le jeune ministre.
"La reprise de la dette de la SNCF n'est pas un préalable, tranche-t-il. La compagnie fait 2,5 à 3 milliards d'euros par an. Si on reprend les 50 milliards de dettes, dans dix ans, il y aura à nouveau 30 milliards de dettes. Donc il faut d'abord transformer l'entreprise et mettre fin à cette spirale de dette".
Le prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu se met en place pour 2019 et les PME, artisans et commerçants ont lancé une pétition pour expliquer que gérer les impôts n'est pas leur travail. Réponse de Gérald Darmanin : "D'abord, les entreprises collectent déjà des impôts avec la TVA, la CSG, etc., mais j'entends que les petites entreprises peuvent avoir des difficultés. On va les aider en prenant en charge les frais de communication et en n'appliquant pas les sanctions prévues".
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