Fatalistes : c’est l’état d’esprit des voyageurs rencontrés vendredi 17 décembre, gare de Lyon à Paris. Une femme devait aller à Valence (Drôme), mais son TGV a été annulé. Elle devra finir son trajet en covoiturage. Un couple, lui, vient d’arriver de Marseille (Bouches-du-Rhône), direction l’est de la France. Leur premier train a été supprimé. "Ils nous ont proposé une alternative, de prendre un autre train à 6h40, mais ça nous a décalé toute notre journée", raconte un voyageur. 50 000 personnes privées de trainMalgré la levée du préavis de grève jeudi 16 décembre, l’axe Sud-Est est perturbé ce vendredi 17 décembre. Seul un TGV sur deux circule, 50 000 personnes sont privées de train. À Marseille, certains passagers ont pu changer leurs billets et ont réussi à trouver un train, mais avec une mauvaise surprise à la clé. "On a dû en repayer un, qu’on a payé le triple", dit une voyageuse. Des dizaines de milliers de voyageurs n’ont eux pas réussi à faire le trajet prévu, et ont dû prendre un car à la place. Samedi et dimanche, le trafic ferroviaire sera à nouveau normal dans toute la France.