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SNCF : la direction annonce une "reprise progressive" du trafic au troisième jour de perturbations

Neuf TGV sur dix circulent et une vingtaine de trains Ouigo sont bien prévus, contre une cinquantaine en temps normal. Il faudra toutefois patienter pour observer un retour à la normale.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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La gare de Nantes (Loire-Atlantique), samedi 19 octobre 2019. (MAXPPP)

Le mouvement social à la SNCF perturbe à nouveau la circulation des trains pour son troisième jour, dimanche 20 octobre, mais la direction note une "reprise progressive" du trafic sur fond de bras de fer entre syndicats et gouvernement sur le "droit de retrait". "La reprise est progressive, nette en Ile-de-France, sur les trains grandes distances et dans certaines régions", mais "très difficile" dans certaines régions, comme l'Occitanie ou la Champagne Ardenne.

Nette amélioration du trafic lundi

Sur les trains Ouigo, la SNCF prévoyait de faire circuler dimanche "au moins 18 trains, voire 22, contre quatre samedi et 50 un dimanche habituel". Elle notait toujours environ 9 TGV sur 10 et soulignait une amélioration "sur la ligne D où il y avait un train par heure hier et aujourd'hui nous avons un trafic normal".

La SNCF annonce par ailleurs une nette amélioration du trafic pour ce lundi. Un retour à la normale est prévu pour les TGV et les Ouigo. Les Transilien circuleront normalement en Ile-de-France. Les Intercités, toutefois, seront toujours perturbés sur l'ensemble du réseau.

Les trains sans contrôleur dénoncés par les syndicats

Le mouvement est né après un accident survenu mercredi soir, lorsqu'un TER reliant Charleville-Mézières à Reims a percuté un convoi routier exceptionnel coincé sur un passage à niveau dans les Ardennes, faisant 11 blessés dont plusieurs hospitalisés. Le conducteur, qui a porté secours aux passagers alors qu'il était lui-même blessé, était le seul agent SNCF à bord du train.

Les syndicats SUD-Rail, CGT-Cheminots, FO-Cheminots et la Fgaac-CFDT, contestent ce mode de fonctionnement, qui permet de faire circuler des trains sans contrôleur, évoquant des risques de sécurité pour les voyageurs. La direction fait valoir qu'il "existe depuis des dizaines d'années".

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