SNCF : "La continuité du service public assuré au maximum" ce week-end, assure Pepy
Le PDG de la SNCF, Guillaume Pepy, est l'invité du Soir 3 mercredi 11 avril pour évoquer le conflit social à la SNCF. Deux nouvelles journées de grève commencent vendredi soir.
"La grève va être pénalisante pour la vie quotidienne des usagers, surtout les plus modestes qui ont besoin du train, mais vendredi soir et ce week-end, le mouvement touche aussi les familles qui partent en vacances", rappelle Guillaume Pepy, le PDG de la SNCF. "On arrivera à faire circuler 200 TGV vendredi et samedi. Et pour les trains de la vie quotidienne, on devrait être à 20 ou 40% du trafic", annonce-t-il dans le Soir 3 mercredi 11 avril.
Le gouvernement défend sa réforme de la SNCF, soutenant qu'elle va permettre d'assurer l'avenir de la compagnie dans la perspective de l'ouverture à la concurrence. "Si on ne fait rien, la SNCF va reculer, c'est ce qui s'est passé avec le fret ferroviaire. Il faut que la SNCF s'adapte : être plus à l'heure, avoir moins de pannes, être plus compétitif donc moins cher et être désendettée", explique le dirigeant. "Les cheminots ne sont pas des privilégiés, mais on peut faire mieux aujourd'hui en ayant des organisations plus souples".
Le PDG de la SNCF "confiant"
Et de développer : "Les futurs cheminots ne seront plus embauchés au statut parce que la SNCF ne peut pas être la seule à embaucher au statut pendant que nos concurrents vont embaucher avec une convention collective, qui est en train d'être négociée".
Guillaume Pepy assure qu'Édouard Philippe lui a "garanti qu'il n'y a pas de plan de fermeture des petites lignes".
Enfin, le patron de la SNCF se dit "confiant, parce qu'on a réussi à faire la réforme de La Poste et de l'électricité. En Allemagne, Suède et Italie, la réforme des chemins de fer a marché. En France, on a pris beaucoup de retards et il faut maintenant qu'elle se fasse".
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