Édouard Philippe a reçu tous les syndicats de la SNCF et leur a présenté son plan pour la dette de la compagnie ferroviaire, ce vendredi 25 mai. L'annonce a été accueillie favorablement par les réformistes de l'Unsa (Union nationale des syndicats autonomes). Aujourd'hui, la dette de la SNCF s'élève à 54,5 milliards d'euros. L'État va reprendre 25 milliards en 2020 et 10 milliards d'euros en 2022. Pour l'essentiel, cette dette provient des investissements dans les infrastructures.Le front syndical se fissureLes discussions avec les syndicats vont continuer jusqu'au vote au Sénat prévu le 5 juin prochain. "En annonçant la reprise d'une grosse partie de la dette, le Premier ministre a fait un geste attendu. Geste qui a pour effet immédiat de fissurer le front syndical (...). L'issue du mouvement dépend en grande partie de la CFDT. Selon la position que la centrale adoptera, le mouvement basculera ou bien se durcira", explique la journaliste Hélène Hug en direct de Matignon.