Grève SNCF : un "détournement du droit de retrait" pour Édouard Philippe
Édouard Philippe s'est rendu gare de l'Est (Paris) samedi 19 octobre aux côtés du PDG de la SNCF Guillaume Pepy. Le Premier ministre évoque un "détournement du droit de retrait" pour qualifier la grève.
Les mots sont durs. Samedi 19 octobre, Édouard Philippe s'est rendu gar de l'Est pour rencontrer le PDG de la SNCF, Guillaume Pepy, 24 heures après le début de la grève surprise initiée par les agents. Le Premier ministre a évoqué "un détournement du droit de retrait" et une "grève sauvage".
Mobiliser l'opinion publique
"Il tente de se mettre l'opinion de son côté alors que débutent les vacances de la Toussaint. Mais ont peut voir dans cette sortie un premier round avant l'autre grève, celle prévue le 5 décembre prochain contre la réforme des régimes spéciaux de retraite", rapporte le journaliste Jean-Baptiste Marteau, avant de rappeler que l'an passé, "les syndicats avaient raté leur mouvement de grève perlée. Édouard Philippe veut donc profiter de ce moment pour éviter que l'incendie ne se propage, ce qui pourrait mettre à mal sa réforme des retraites."
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