Grève SNCF : les revendications sur l’augmentation des salaires se poursuivent
Des perturbations et des trains supprimés, mais pas de grosse pagaille dans les gares mercredi 6 juillet. Les Français semblent avoir anticipé la grève de la SCNF. La direction a accordé une augmentation de plus de 3 %, mais pour les syndicats, ce n’est pas suffisant.
Moins de TGV et encore moins de TER. À la gare de Lyon-Perrache (Rhône), mercredi 6 juillet au matin, la circulation était très perturbée et des usagers se sont retrouvés bloqués. "Je trouve cela intolérable", estime un homme. À Caen (Calvados), les départs ont été plus sportifs, avec un seul TER pour Paris dans la journée. Certains usagers ont donc dû se replier sur les autocars ou le covoiturage.
Une augmentation de salaire obtenue dans l’après-midi
Le motif de la grève : les quatre syndicats de la SNCF réclament une hausse générale des salaires. "Cela fait huit ans qu’on subit un gel des salaires. Aujourd’hui, en quasiment six mois, c’est plus de 5 % d’inflation. Aujourd’hui, les cheminots n'arrivent plus à joindre les deux bouts", estime Bérenger Cernon, responsable CGT des Cheminots de Paris-Gare-de-Lyon. Cet après-midi, la direction a accordé une hausse de 3,7 % pour les plus petits salaires et de 2,2 % pour les cadres. Mais pour Sud-Rail, le compte n’y est pas. Des assemblées générales de cheminots décideront de possibles grèves cet été ou à la rentrée.
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