Grève SNCF : les perturbations du 4e jour
C'est en banlieue parisienne que les perturbations sont les plus fortes. C'est là que se concentrent 80% des 4,5 millions d'usagers quotidiens de la SNCF.
À 6 heures du matin, plus de monde que d'habitude sur ce quai de Fontainebleau (Seine-et-Marne). En ce 4e jour de grève, ceux qui vont travailler ont appris à s'organiser. 1 train sur 10 seulement sur cette ligne. "D'habitude, je me réveille à 6 heures ; ce matin, j'ai mis mon réveil à 4 heures", déclare un voyageur. Dans les wagons, tout le monde se serre de plus en plus, au fil des stations. À la gare Saint-Lazare, à l'arrivée des rares trains qui circulent, des quais bondés.
Plus de 400 kilomètres de bouchons
Pour atteindre Paris, chacun a sa petite histoire, son itinéraire bis parfois bien compliqué. "C'est une histoire sans fin, on ne sait pas jusqu'à quand ça va durer, et on a autre chose à faire, on a une vie privée", s'énerve une usagère, visiblement à bout. Entre exaspération et résignation, les usagers se préparent à un mouvement long, à répétition : "Moi, malheureusement, je n'ai pas de plan B, donc avec un peu de chance, je pourrai faire quelques jours de télétravail, mais sinon, ce sera galère le matin et galère le soir". Et le casse-tête pour aujourd'hui n'est pas terminé ; pour tous ces voyageurs, il va falloir rentrer ce soir dans les mêmes conditions. Alors ils sont nombreux à avoir choisi la voiture. La circulation était très dense en région parisienne aux heures de pointe : plus de 400 kilomètres de bouchons.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.