Grève SNCF : le ton monte
Les cheminots ont dit leur colère cet après-midi à Lille (Nord), Toulouse (Haute-Garonne), Brest (Finistère) , mais surtout à Paris : ils étaient plusieurs centaines, réunis tout près de l'Assemblée, au moment où les députés commençaient l'examen du projet de réforme de la SNCF.
Ils affichent leur détermination devant l'Assemblée nationale alors que l'examen du texte réformant la SNCF va débuter. Plusieurs dizaines de cheminots rassemblés sous la pluie avec un message à faire passer aux parlementaires : "Si vous votez cela, il va y avoir des conséquences gravissimes, et la colère et les aspirations de tous les secteurs, pas que les fonctionnaires, la colère va monter".
Une Assemblée générale dans la gare
En ce 4e jour de grève perlée, les actions sont parfois plus radicales : à Lille (Nord), des cheminots investissent le hall du Conseil régional et empêchent les cars de substitution de prendre le départ. Le ton monte rapidement avec les usagers. Ailleurs, les cheminots tentent de convaincre. Alors dans la gare de Toulouse (Haute-Garonne), petit déjeuner pour expliquer leurs arguments : "Le retour est positif, regardez, la personne vient boire un café, est contente, donne ses arguments nous on lui explique pourquoi". À Brest (Finistère), aucun train au départ : l'Assemblée générale quotidienne se tient donc dans la gare. Aller sur le terrain, multiplier les actions, les cheminots savent que la bataille de l'opinion ne fait que commencer.
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